dimanche 29 juillet 2012

Le sponsoring en question

Logo des jeux oimplycs de Lodnon 2012 (sic)
Avant même que la flamme olympique n’atteigne le stade de Londres vendredi dernier, les Jeux 2012 faisaient déjà l’objet de vives polémiques. En cause, la place et les privilèges accordés aux marques partenaires de l’événement. En effet, Visa et McDonald’s, deux des principaux sponsors du CIO, ont été critiqués pour avoir verrouillé leurs marchés respectifs au sein du village olympique (en gros : possesseurs de MasterCard et/ou amateurs de sandwiches maison, passez votre chemin). De même, le LOCOG, l’autorité chargée d’organiser les Jeux de Londres, s’est appuyé sur un véritable mini-arsenal législatif pour lutter contre les utilisations "non autorisées" du symbole ou même de la devise des Jeux olympiques avec un zèle confinant à la paranoïa (jusqu’à demander à un pauvre charcutier de retirer un panneau représentant les 5 anneaux en chapelets de saucisses...).


vendredi 13 juillet 2012

Les enseignements du méta-luxe


Je feuillète le numéro 2 de la revue —pardon, du mook d’Influencia, consacré au luxe. La direction artistique en est toujours aussi léchée et l’on y apprend plein de choses, notamment la sortie récente d’un ouvrage co-signé par deux pointures d’Interbrand, intitulé Meta-luxury.  

Quand on connaît mon obsession pour les méta-tendances, on comprend que ce titre m’ait tapé dans l’oeil... Car utiliser le préfixe meta- («au-delà»), c’est afficher l’ambition de dépasser le simple constat pour analyser les phénomènes les plus complexes en profondeur, quitte à aller à l’encontre des idées reçues. Une démarche dont avait bien besoin la notion de luxe, aujourd’hui tiraillée entre d'un côté massification (et donc dévalorisation), de l'autre fuite en avant sur le mode clinquant.